Alexandrine au bal ; il en avait beaucoup entendu parler comme d’une femme coquette et galante à l’excès ; on prétendait même qu’elle était dangereuse. Cette dernière circonstance fut la seule que Charles ne voulut pas croire ; il n’avait jusqu’alors connu de dangers que ceux qu’il avait fait courir ; il pensait qu’une femme qui se rend est toujours au pouvoir du maître auquel elle se donne, et que les hommes n’ont d’autres chances à courir que celle d’avoir plus ou moins de plaisir.
Charles, accoutumé à plaire lorsqu’il en avait le desir, ne fit, auprès de madame Durancy, que les frais nécessaires pour en être remarqué ; elle avait rencontré peu d’hommes dont l’extérieur fût aussi séduisant : le sort de Charles fut à l’instant fixé ; elle se promit de le mettre au nombre