Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/144

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n’a-t-il rien alors qui vous paraisse extraordinaire ? — Ah ! vraiment oui, alors ses yeux s’enflamment, il en sort comme des étincelles, ses joues se colorent, sa bouche devient brûlante, et tous ses nerfs semblent éprouver une contraction singulière. — C’est précisément cette heureuse contraction, reprit Céline en souriant, qui cause ce délicieux prodige ; en un mot, la femme est une pierre d’aimant qui attire l’homme dès qu’il prend la dureté du fer, et ce fer et cet aimant se confondent si bien ensemble, qu’il n’est point de force capable de les désunir jusqu’au moment où, le charme cessant, la femme redevint femme, et l’homme… Ma foi, ma chère, vous m’en direz des nouvelles lorsque vous en aurez fait l’épreuve ; mais je vous réponds que l’homme