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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/156

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avances qu’elles avaient la sottise de lui faire, comme autant d’hommages qui lui étaient dus. Je ne puis dire combien ces manières me choquèrent ; et avec une franchise qui n’appartenait qu’à moi, je blâmai hautement les femmes qui s’estimaient assez peu pour s’occuper d’un homme qui semblait ne pas songer à elles. Tous les hommes m’applaudirent ; Céline fut la seule femme qui sembla de mon avis, et les autres ne continuèrent pas moins de donner une préférence décidée au nouveau Diogène.

Comment, à l’âge de mademoiselle, dit Précourt d’un air piqué, ose-t-on se permettre une critique qui regarde toute une assemblée ? — Lorsque vous m’aurez dit, monsieur, de quel droit vous censurez la nature entière, je vous répondrai.