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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/161

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société dans lequel elle se trouve ; autrement elle se croirait avec raison bien déplacée. — Il est vrai, monsieur, lui répondis-je, que je n’ai jamais vu la plupart des personnes qui sont ici ; mais je connais la maîtresse de la maison, cela me suffit. — La maîtresse de la maison, si vous entendez par là mademoiselle Céline, est bien légère : je la crois sage cependant ; mais sa société n’est bonne, tout au plus, que pour des jeunes gens oisifs, et non pour des femmes comme vous. Voyez-vous, auprès de la cheminée, cette jeune personne qui éclate de rire d’une manière si ridicule, elle est mise avec élégance, et tout en elle est séduisant ; elle a même des talens qui la rendraient les délices de la bonne compagnie, si l’on pouvait l’y admettre sans rougir. Mais