Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/217

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 211 )

tîmes. Nous aperçûmes alors le bel inconnu qui nous attendait. Nous nous enfonçâmes dans le bois, et ce ne fut que lorsque nous eûmes perdu de vue la maison, qu’il nous aborda.

Il nous dépeignit, dans les termes les plus vifs, combien cette complaisance le rendait heureux, et combien un refus l’aurait désespéré. C’est à mon amie, lui dis-je en souriant, que vous en avez toute l’obligation, et, si elle n’avait pas plaidé votre cause avec autant de chaleur, vous ne nous auriez certainement pas revues. Il me fallut encore essuyer quelques railleries de la part de Céline, et quelques reproches bien tendres de son protégé ; je les soutins gaîment, et j’y répondis de même. Nous nous assîmes au pied d’un gros chêne, et