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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/295

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mille, toutes les ressources de la coquetterie. Cette certitude diminuait la joie que j’avais de la revoir. Cependant je me disais, en admirant les grâces de celui qu’elle cherchait à m’enlever, s’il faut renoncer à l’un des deux, ce ne sera pas à Céline. Lorsque je parus prête à sortir, Camille me demanda la permission de me reconduire ; un regard que Céline lança, lui peignait combien elle se trouvait offensée de cette offre ; mais, comme j’avais accepté, il fallut bien qu’elle cachât son dépit, sauf à s’en dédommager au premier tête-à-tête.

Dès que nous fûmes sortis, je ne pus m’empêcher de plaisanter Camille sur sa nouvelle conquête, et sur l’embarras qu’avait causé ma présence. Avouez que vous