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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/323

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à Céline, et lui dit de congédier Félix, ou qu’elle s’en chargerait elle-même. Celle-ci promit tout ce qu’on voulut ; mais les visites de Félix ne continuèrent pas moins ; cette dame finit par se fâcher sérieusement. Céline voyant qu’il n’y avait plus moyen de reculer, voulut au moins tirer parti du sacrifice que l’on exigeait d’elle ; comme sa cousine paraissait très-irritée, elle lui demanda mille fois pardon avec un repentir simulé, et lui assura que l’extrême amitié qu’elle avait pour moi avait seule été capable de la porter à la désobéissance ; je sens bien, ajouta l’insidieuse Céline, que j’ai eu tort de me prêter à cette intrigue, je ne l’aurais pas fait si j’avais pu prévoir qu’il en résulterait de si fâcheuses conséquences. Julie raffole maintenant