Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/381

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 114 )

les consolations de l’amitié. Mais à un cœur aussi perverti, sa voix ne peut plus se faire entendre ; d’ailleurs, je ne pouvais, sans m’avilir, aller chez une Messaline.

Je ne la revis plus.

Ma tante, de son côté, ne manqua pas d’aller au couvent de Mélanie ; celle-ci s’était enfuie il y avait environ un mois, et l’on ignorait ce qu’elle était devenue.

Nous fûmes pendant quelque temps accablés de visites ; la liaison que Rosa avait formée avec madame de Saint-Albin, leur convenait trop bien à toutes deux pour n’être pas durable, et bientôt il s’établit entre mon père et Saint-Albin une intimité non moins grande que celle de ces deux dames.

Ma cour était nombreuse, les hommages que je recevais de toutes