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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/444

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elle m’a sacrifié. Dans tout ceci, madame, vous voyez que le seul à plaindre et le seul à blâmer, sans doute, c’est moi : je devais m’attendre à ce qui m’est arrivé ; mais vous daignerez remarquer que si j’ai laissé échapper quelques regrets, ce sont ceux du repentir et non ceux de l’amour. »

Il était temps que M. Dorset terminât son récit, car de grosses larmes qui roulaient dans ses yeux, étaient prêtes à s’échapper. Je le plaignis du fond de mon cœur, je me repentis de l’avoir forcé, pour ainsi dire, à nous révéler son secret. Il nous quitta en nous promettant de venir bientôt nous voir.

Octave continuait à venir tous les jours chez Rosa, et nos rendez-vous secrets devenaient très-fréquens, je ne pouvais plus me passer de lui ;