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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/484

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cha de Versac qui peut-être ne la cherchait pas, mais qui fut bien aise que je le visse avec elle. Le cruel ne manqua pas son but : tous les tourmens de la jalousie vinrent m’assaillir ; que je la haïssais cette Caroline ! que j’étais humiliée par son air de triomphe ! Ce n’était pas assez de m’enlever mon amant, elle voulait encore que je n’en doutasse pas. Chaque fois que je changeais de place, elle me suivait avec affectation. Versac ne la quittait pas, et l’air satisfait qu’ils avaient tous deux ne prouvait que trop leur nouvelle intelligence.

Enfin je vis finir ce bal où je m’étais promis tant de plaisirs, et où je n’avais rencontré que contrariétés et souffrances.

Je m’en revins bien affligée ; les galanteries et les assiduités que m’a-