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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/49

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parlé de ce qui causait mon embarras ; d’où je concluais tout naturellement qu’elle-même n’y connaissait rien.

Je passai une partie de la nuit à penser à mon Adolphe, et l’autre à rêver de lui. Je me levai avec l’aurore ; et, donnant pour prétexte de ma promenade, mon amour pour les papillons, je sortis dans le dessein de me rendre sous le berceau où j’avais vu la veille celui que j’espérais y revoir encore.

Mais ce fut vainement que je passai plusieurs heures à l’attendre. Adolphe ne vint pas, et je fus obligée de retourner tristement au château. C’est ainsi que, trois jours de suite, j’allai me désespérer sous le même berceau ; enfin, lasse d’attendre, je prenais la résolution de