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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/500

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culte y ont seuls pénétré. Qui peut, ma chère Julie, ajouta-t-elle, en me plaçant devant une glace, qui peut ne pas préférer une femme, ce modèle de grâces et de perfections, à ces êtres grossiers et jaloux, qui ne nous recherchent que pour nous tromper et nous perdre ! Comment les femmes, qui peuvent trouver entr’elles des sources si fécondes des plus vives jouissances, se livrent-elles à un sexe qu’elles devraient éviter sans cesse !

— Je pourrais me laisser entraîner par ces singuliers sophismes, répondis-je, si votre conduite même ne les démentait pas ; mais, si les plaisirs que vous vantez avec tant d’emphase surpassaient ceux que nous promettent les hommes, Caroline, auriez-vous un amant ?

— L’apparence est contre moi ;