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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/503

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mes lèvres les plus brûlans baisers. Mes bras deviennent bientôt l’objet de ses voluptueuses caresses ; elle les presse, elle les baise avec fureur ; ma jambe attire ses regards, et n’excite pas moins de transports. Pressée de jouir de charmes encore plus précieux, sa main indiscrète effleure une cuisse blanche et potelée, qui devient à son tour l’objet des hommages de la voluptueuse Caroline. Enhardie par ses succès, elle ose pénétrer jusqu’au secret asile des plaisirs.

Elle jette sur moi des regards enflammés ; le pourpre du désir colore son visage, son sein palpite avec une violence extraordinaire. Elle se couche entièrement sur l’ottomane, et s’emparant d’une de mes mains, elle la pose sur le foyer de ses désirs.