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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/523

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que l’aimable Adolphe arriva, de sorte que je ne pus que causer avec lui, encore ce fut avec beaucoup de contrainte ; mais le lendemain même je m’en dédommageai. Que de caresses, de transports ! Quoi ! vierge encore ! me disait-il. En vérité, tes succès surpassent mon attente.

Il fallut lui raconter mes joyeux passe-temps ; il pensa mourir de rire, lorsque j’en fus aux efforts que j’avais faits pour séduire Bellegrade. Fais donc en ma faveur, me disait-il, une seconde répétition ; essaie de me tenter, que j’aie au moins l’honneur de la résistance !

— La fin tragique de mon malheureux amant mit un terme à la gaîté d’Adolphe ; il répandit avec moi quelques larmes sur le sort de cet infortuné… Puis Adolphe es-