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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/531

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mettre autant de prix à ces légères bagatelles.

Nous ne fûmes servies que par deux jeunes filles extrêmement jolies, qui sans doute étaient initiées aux doux plaisirs de leur maîtresse ; car celle-ci ne se gênait nullement devant elles pour me prodiguer les plus singulières caresses. La diversité des vins et des liqueurs que j’avais été forcée de boire, cette délicieuse harmonie dont les modulations variées inspiraient tour-à-tour les plus vifs transports et la langueur la plus voluptueuse ; les agaceries de Caroline, ses propos libres, tout enfin contribua à me faire partager son délire, et lorsque nous quittâmes la table pour entrer dans son boudoir, non-seulement son sexe n’était plus un obstacle à mes impétueux désirs ; mais la nouveauté