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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/552

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lies extraordinaires, dépenser plus de la moitié de mes revenus, j’emploie l’autre à faire des heureux, et c’est alors que je bénis mes richesses.

Me voilà donc au bout de la carrière ; car, quoique je compte à peine trente années, et que je sois encore, à certains égards, passablement mondaine, je me regarde comme une cénobite. Me voilà ! dis-je, au bout de ma carrière, avec une conscience paisible et une réputation intacte, malgré mes nombreux travers. J’ai régné sur les hommes, je les ai fait servir à mes plaisirs, et je puis les délier tous. D’où me viennent ces avantages inappréciables ?

Du talisman précieux que toutes les femmes reçoivent en naissant