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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/75

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logie, analogues à ce lieu charmant, où tout semblait inviter à la volupté. L’adroit Saint-Albin, qui craignait avec raison que Rosa ne fut mécontente de me voir maîtresse de ce délicieux réduit, avait eu soin d’y faire placer mes instrumens de musique, des livres, des pinceaux ; de sorte qu’il nous l’annonça comme un joli cabinet d’étude, où je pouvais travailler sans courir le risque d’être interrompue. Cette précaution ne fut pas inutile ; il fut aisé de s’apercevoir que ma tante était loin de partager l’enthousiasme que me causait ce cabinet charmant. Vous devez rendre grâces à monsieur du plaisir que vous éprouvez, me dit-elle avec un sourire ironique, car, malgré l’empressement que je mets à satisfaire vos moindres désirs, j’a-