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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/76

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voue que mes soins ne se seraient pas étendus jusque-Là. Un coup-d’œil significatif fit entendre à M. de Saint-Albin combien j’étais reconnaissante de cet excès d’attention. Je ne demande pour récompense, me dit-il à l’oreille, que la permission d’y venir quelquefois répéter des duos avec vous. Volontiers, lui répondis-je ingénûment, et j’espère que nous en exécuterons souvent de votre composition. M. de Saint-Albin ne put s’empêcher de sourire de cette naïveté, et nous sortîmes de mon boudoir pour aller visiter le jardin, que je trouvai comme tout le reste, extrêmement agréable.

La plus grande intimité s’établit bientôt entre nos deux maisons. Ma tante ne pouvait plus se passer de madame de Saint-Albin, et celle-ci