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Page:Cicéron - Œuvres complètes, Garnier, 1850, tome 2.djvu/431

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Amicus meus, M. Plætorius. Ce Plétorius était le principal accusateur de Fontéius. Il n’est pas certain si c’est ironiquement que Cicéron l’appelle son ami ; mais c’est certainement par ironie qu’il l’engage à intercéder pour Rome auprès de ses nouveaux clients. On croit que le Fabius qui s’était joint à Plétorius n’était pas de la famille de Fabius Maximus, et que c’est par un trait de raillerie que l’orateur le suppose de cette famille illustre.

XVI. Et viator quæreret. On donnait le nom de viatores à ceux qui accompagnaient les tribuns du peuple, et de lictores à ceux qui précédaient les consuls et les préteurs.

Vestigium libidinis, petulanliæ, crudelitatis, audaciæ. Tout ce développement, en général, est difficile à entendre et surtout à traduire, parce que nous ne savons pas quelle idée précise les Romains attachaient aux mots de probrum, libido, audacia, petulantia, en matière d’accusation. Ils mettaient, ce semble, beaucoup de différence entre les actions de tyrannie ou les injustices qui n’avaient rien de bas, et les violences infâmes, les concussions sordides, ou les actes de despotisme inspirés par la débauche. Ils consentaient à être craints, mais ils ne voulaient pas être méprisés. (Clément.)

XVII. Totum illud sociale bellum macula sceleris imbutum est. Au commencement de la guerre Sociale, Q. Servilius, proconsul, partit pour apaiser les mouvements des alliés. Il se rendit dans la ville d’Asculum, où il fut tué avec son lieutenant Fontéius, et les autres Romains qui l’avaient accompagné. (Tit.-Liv. Epit., lib. 72.)

XIX. Macedonia… ulterior Hispania. Ce passage prouve que Fontéius avait servi comme lieutenant en Macédoine ; il a été déjà fait mention, au chapitre III de ce plaidoyer, de sa lieutenance en Espagne.