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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/287

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de mademoiselle Hochon et la mort de ses frères permirent le maintien de la plaisanterie ; car M. Hochon, malgré une avarice proverbiale, adopta leur postérité que représentèrent François Hochon, Baruch et Adolphine Borniche. M. Hochon dut mourir fort âgé : il vivait encore sur la fin de la Restauration, et prodiguait des conseils avisés aux Bridau réclamant la succession Rouget (La Rabouilleuse).

Hochon (Madame), femme du précédent, née Maximilienne Lousteau, vers 1750 ; sœur du subdélégué d’Issoudun, Lousteau ; en outre, maternelle marraine de madame Bridau, née Rouget. — Elle se réfugia, toute sa longue existence, dans une pitié douce et résignée : mère de famille effacée ou tremblante, elle subit le joug marital d’un second Félix Grandet (La Rabouilleuse).

Hochon, fils aîné de M. et madame Hochon ; enterra ses frère et sœur ; épousa, très jeune, une femme riche dont il eut un fils ; mourut un an avant elle, en 1813, tué à la bataille de Hanau (La Rabouilleuse).

Hochon (François), fils du précédent, né en 1798. — Orphelin à seize ans, il fut adopté par ses aïeux paternels et habita la ville d’Issoudun, où il vécut encore avec ses cousins, les petits Borniche. François Hochon fréquenta secrètement son allié Maxence Gilet, figura parmi les chevaliers de la désœuvrance, jusqu’au jour où il fut découvert. La sévérité du grand-père bannit le jeune homme, envoyé à Poitiers, où il fit son droit et reçut une pension annuelle de six cents francs (La Rabouilleuse).

Honorine. — V. Bauvan (comtesse Octave de).

Hopwood (Lady Julia), Anglaise, qui entreprit, entre les années 1818 et 1819, un voyage en Espagne et eut alors, un moment, sous le nom de Caroline, une femme de chambre qui n’était autre qu’Antoinette de Langeais, fugitive, désertant Paris, où Montriveau la repoussait (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais).