Aller au contenu

Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/288

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Horeau (Jacques), dit « le Stuart », avait été lieutenant de la 69e demi-brigade. — Il devint l’un des affiliés de Tinténiac, assez connu pour sa participation à l’expédition de Quiberon ; se fit chauffeur ; se compromit, au temps du premier Empire, dans le mouvement royaliste de l’Orne, où Henriette Bryond laissa la vie. Jacques Horeau subit la même destinée. Son exécution capitale eut lieu en 1809 (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Hortense fut, sous Louis-Philippe, une des nombreuses maîtresses de lord Dudley. — Mademoiselle Hortense habitait la rue Tronchet, quand Cérizet se servit d’Antonia Chocardelle pour mystifier le comte Maxime de Trailles (Un Homme d’Affaires. — Le Député d’Arcis).

Hostal (Maurice de l’), né en 1802, vivant portrait physique de Byron, neveu et comme fils adoptif de l’abbé Loraux. — Il devint, au Marais, dans la rue Payenne, le secrétaire d’abord, ensuite le confident d’Octave de Bauvan ; connut Honorine de Bauvan, rue Saint-Maur-Popincourt ; faillit s’éprendre de la femme de son bienfaiteur, se fit diplomate, quitta la France, épousa l’Italienne Onorina Pedrotti, dont il eut des enfants. Vers 1836, étant consul à Gênes, il revit Octave de Bauvan, mourant, veuf, et qui lui recommanda son fils. M. de l’Hostal reçut alors Claude Vignon, Léon de Lora, Félicité des Touches et leur conta ses débuts ainsi que les vicissitudes conjugales des Bauvan (Honorine).

Hostal (Madame Maurice de l’), femme du précédent, née Onorina Pedrotti ; belle Génoise exceptionnellement riche[1] ; un peu jalouse du consul, écouta peut-être le récit fait aux artistes Vignon, Lora, Félicité des Touches (Honorine).

Huet (Jacques) était, à Paris, en 1787, clerc de maître Bordin, procureur au Châtelet. Il eut, sans doute, pour camarades Malin de Gondreville, Grévin, etc. (Un Début dans la Vie).

Hulot, né en 1766, servit sous la première république et l’Empire. —

  1. Ordinairement l’exhérédation atteint les filles des familles de Gênes.