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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/117

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DES BOULEVARDS

robin.

Je fus pantin aux associés, et Romainville et moi nous nous quittâmes après avoir eu l’un avec l’autre de ces scènes qui ne sont que trop communes entre maquereaux et putains ; elle se maria bien légitimement avec un de ses vieux michés, maître de pension, qu’elle a étouffé depuis, et moi j’eus le même destin. Une femme blasée, mais riche, qui avait besoin d’une couverture, me donna sa main et m’enrichit. Voilà ma vie en trois parties.

le compère mathieu.

Elle est jolie, mais m’étonne peu : la caque sent toujours le hareng. Allons, gredin, amende honorable !

Air : Maman, j’aime Robin.

Robin, demande grâce
D’avoir pris une garce
Pour finir son destin :