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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/165

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DES BOULEVARDS

ne veux pas être en reste avec vous. Apprenez à votre tour que si vous m’avez orné la tête de cornes aussi bien conditionnées, que, de mon côté, je n’existe que pour foutre, que je consacre tous les instants où je promène ma massive oisiveté à prendre les fesses des gourgandines de mon spectacle, que je ne cesserai le cours de mes orgies qu’en rendant à la terre le vil fardeau de mon individu, dussiez-vous en crever de dépit !

Oui, je foutrai sans nuls égards,
En osant braver vos regards,
Et la brune et la blonde,
Et depuis le soir au matin,
Auprès du con de ma putain,
Foutant par ci,
Branlant par là,
Pour ce je suis au monde.

  1. Note de wikisource : Pour la référence à la Clé du caveau, cf. Charles Malo, Les Chansons d’autrefois, vieux chants populaires de nos pères, Google