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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/166

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LES PANTINS

Or, chacun de notre côté
Recherchant la félicité
Dans ce si beau délire,
Que le foutre en épais bouillons,
Signale à jamais mes couillons !
Foutons par ci,
Branlons par là,
Oui, Priape m’inspire.

le compère mathieu.

On ne peut nier que vous soyez deux époux bien dignes l’un de l’autre : on peut juger du bercail par les pasteurs. Ainsi donc, vous, madame Nicolet, qui affichez maintenant la réforme, vous ne foutez plus faute d’amants, et votre gros pourceau d’Épicure forme le serment de mourir dans la peau d’un sale débauché ! Je vous félicite l’un et l’autre de votre conduite ; mais, avant de vous retirer, profitez de mes conseils, ou tout au moins daignez les entendre.