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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/171

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DES BOULEVARDS

qu’une bourrasque n’ensevelisse dans l’onde l’énorme amas de mes crimes et de mes monstruosités.

le compère mathieu.

Mais pourquoi avoir escroqué cette pauvre Beaulieu qui vous aimait tant ?

ribié.

Parce que l’argent d’une sotte putain doit être le patrimoine des gens d’esprit. D’ailleurs c’est là ma sphère : foutre et escroquer sont mes seules délices.

Ture, lure, lure et flon, flon,
Chacun a son ton, son allure.

le compère mathieu.

Mais avant d’être mariée, votre femme ne raccrochait-elle pas ? C’est son titre à la gloire, dit-on. Cela serait-il bien possible ?

ribié.

Eh ! sans doute, je la pris au bordel ;