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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/170

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LES PANTINS

mais le sort ne m’a pas donné cette faveur.

le compère mathieu.

Quoi ! malgré ses excès, ses débauches, elle existe encore ?

ribié.

Hélas ! oui, pour mes péchés. C’est elle que j’accuse en partie de mes sottises. Elle a le plus contribué à ma réputation d’escroc ; et si je compte autant de créanciers que j’ai à peu près de connaissances, c’est à ses déréglements honteux que je dois cet avantage.

le compère mathieu.

Et votre café du Temple.

ribié.

Fondu avec l’argent des dupes qui m’avaient procuré cet établissement. Je compte repartir pour l’Amérique avec Mayeur, Talon et Varennes. Attendez-vous à mon retour à de nouvelles prouesses ; à moins