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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/178

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LES PANTINS

vée à l’honneur de le faire bander, en le fustigeant de la bonne manière. Il est incroyable avec quel délicieux plaisir je lui administrais le fouet. Ses grimaces et ses contorsions de satyre me faisaient rire aux larmes. J’en étais quelquefois fatiguée, mais ses écus me dédommageaient.

le compère mathieu.

Ta sœur aînée vaquait-elle à la même occupation ?

forest cadette.

Eh ! pourquoi non ? C’est la passion du monsieur : il faut contenter ceux qui nous paient ; mais, à l’égard de ma confession, tenez, voilà l’ami de mon cœur. (Montrant Talon.) Nous ferons d’une pierre deux coups. C’est mon fouteur actuel, pour qui je me sens le plus de prédilection. Écoutez-le parler avec son ton doucereux, son air em-