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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/179

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DES BOULEVARDS

prunté. Ah ! c’est un gaillard qui pince du jarret.

le compère mathieu.

C’est un maussade adorateur que ce Talon ; n’importe, entendons-le. Eh bien, hypocrite, qu’est devenu votre frère ?

talon.

Après avoir frisé la corde, il a fait fortune, et moi je cours après.

le compère mathieu.

Mais, cependant avec vos appointements, vous devez être à votre aise.

talon.

Eh ! sans doute cela serait ainsi, si le bordel ne m’emportait pas le plus beau, le plus solide de mon revenu.

le compère mathieu.

Comment ! à votre âge, vous payez pour foutre une femme ?