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LES PANTINS
vieux Deschapelle[1], chez lequel je suis introduite tous les matins, et qui s’amuse à patiner mes appas, qui me fatigue surtout, à la vérité, et que je rébuterais entièrement, si le mirliflore ne chantait à merveille et ne me fournissait ma défroque.
le compère mathieu.
Quoi ! c’est là le vieux cancre qui maintenant exploite votre bijou ?
fleury cadette.
Lui-même. Eh ! plût à Dieu que je fusse assez à mon aise pour me dispenser de foutre avec ce penard ! Il agit avec moi, non comme avec une femme voluptueuse dont on met en usage les ressources lubriques, mais comme avec une putain qu’on a payée pour foutre et qu’on renvoie après. À peine suis-je entrée dans son cabinet, que le vieux bougre saute sur moi comme le fau-
- ↑ Payeur de rentes en Touraine.