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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/215

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DES BOULEVARDS

con sur sa proie, me renverse sur le premier meuble qu’il trouve à sa portée, me dérange mon mouchoir, patine mes tétons, me trousse, me présente son vit, et se dispose à me le mettre ! Point de préludes enchanteurs avec lui. Il est vrai que son membre viril est de bonne taille, nerveux, et qu’il fout bien ; mais, hélas ! qu’est-ce que le plaisir de foutre, quand il est borné ! J’aime la fouterie, c’est une vérité, mais c’est quand elle est accompagnée d’agréments.

le compère mathieu.

Mais vous avez foutu, dit-on, avec Godet le limonadier.

fleury cadette.

C’est encore une vérité bien pure ; mais, excédée par les tracasseries de sa femme, à qui il ne reste que quelques chicots pour montrer les dents à son mari, je fus obligée