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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/255

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DES BOULEVARDS

yeux : il me trouve adorable. Aussi n’avons-nous jamais foutu ensemble que parfaitement nus l’un et l’autre. Nos corps, entrelacés ensemble, se confondent et se réunissent tellement, que les deux n’en forment plus qu’un. L’ivresse de la fouterie nous procurent ses plus délicieuses faveurs. Le croiriez-vous, compère Mathieu ? Huit fois sans déconner, cet aimable, jeune et vigoureux fouteur envoie mon âme aux régions célestes ! Un tel prodige n’est-il pas bien digne d’Hercule lui-même ?

le compère mathieu.

Très-certainement, madame Monrose, et je vous fais compliment sur une aussi ample moisson de foutre ; mais croyez-moi, ou plutôt croyez-en le proverbe italien : Qui va piano va sano, et qui va lentement, ménage sa monture. Usez avec modération des coups de cul du jeune Latour. Puisqu’il est