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ANNEXES. — PREMIÈRE SECTION.

Chacune de ces trois méthodes peut avoir sa raison d’être dans telle ou telle application. Mais on peut reprocher aux deux dernières d’exiger des expérimentateurs habiles et un matériel assez compliqué. L’oscilloradiographie surtout, en dépit de sa perfection théorique, manque de commodité et de précision.

Au contraire, les oscillographes sont faciles à manier, très simples de construction ; les derniers types que je vais décrire ici pour la première fois laissent à cet égard les autres très loin en arrière, et, grâce à leur prix de revient relativement bas, ils pourront, j’espère, être bientôt d’un emploi général, de préférence aux anciennes méthodes. Comme on le verra ci-dessous, tous les accessoires ont été étudiés de façon à en rendre l’emploi facile et rapide.

Principes. — La théorie des oscillographes est une généralisation de la belle théorie de la synchronisation de M. Cornu. Pour obtenir le résultat désiré, il faut que les oscillations soient non seulement svnchroniques, mais, autant que possible, à chaque instant proportionnelles au courant à mesurer. Si l’on se reporte à l’équation générale des galvanomètres amortis

,

est le moment d’inertie, le coefficient d’amortissement, le couple de torsion, la constante galvanométrique, le courant à étudier, on voit qu’il faut rendre les deux premiers termes négligeables devant le troisième. La discussion se fait aisément en développant et en séries de Fourier.

Supposons ce résultat obtenu ; en étalant les déviations dans le sens perpendiculaire, à l’aide des méthodes de composition optique bien connues, dont on parlera plus loin, on traduit le mouvement oscillatoire par une courbe.

D’après la théorie que l’on ne reproduira pas ici, les conditions


    lations propres bien trop longues pour pouvoir reproduire exactement les courants dont il s’agit ; ils peuvent seulement inscrire des signaux ou mesurer des courants alternatifs sinusoïdaux. Il en est de même de l’emploi du téléphone indiqué en 1891 par Wien comme instrument de mesure. Ces appareils, qu’on peut appeler des oscilloscopes, ne constituent pas une solution du problème ici considéré.