Aller au contenu

Page:Congrès international d’électricité de 1900 (Partie 2).djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
11
ANNEXES. — PREMIÈRE SECTION.


Fig. 1. — Schéma du premier oscillographe bifilaire de l’auteur, construit en 1893.
Oscillographe bifilaire. — C’était en 1893 une forme complètement nouvelle du galvanomètre (fig. 1) dérivant indirectement d’un galvanomètre à cadre mobile, l’inertie du cadre et la sensibilité étant toutes deux proportionnelles au nombre de spires ; par conséquent, il n’y a pas d’intérêt à en avoir un nombre supérieur à deux ; l’auteur en a conclu que la plus simple des solutions consistait à supprimer le cadre et à le remplacer par un simple bifilaire formé de deux fils parallèles très rapprochés traversés par le courant étudié et portant un miroir collé en leur milieu ; ce bifilaire était placé entre deux pôles d’électro-aimant allongés et aussi rapprochés que possible, comme le montre la fig. 1, et donnant au champ magnétique la plus grande intensité possible.

Les grands avantages de ce dispositif sont la simplicité de la suspension, l’absence de toute vibration parasite, la très faible self-induction et la grande intensité réalisable pour le champ magnétique qui donne beaucoup de sensibilité. Les Inconvénients sont la nécessité de ce champ puissant, la finesse des fils nécessaires et la difficulté de faire tenir le miroir sur le bifilaire d’une façon durable.

Divers perfectionnements ont été apportés à l’oscillographe bifilaire dans ces dernières années. Les deux fils de cuivre furent remplacés en 1897, par M. Duddell, par deux bandes de bronze phosphoreux fortement tendues, ce qui permit d’accroître le nombre de vibrations jusqu’à 10 000 par seconde en même temps que la sensibilité ; mais, faute d’une étude théorique suffisante.