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Page:Congrès international d’électricité de 1900 (Partie 2).djvu/22

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CONGRÈS D’ÉLECTRICITÉ

les meilleures conditions n’étaient pas encore réalisées. L’auteur croit avoir résolu plus complètement ce problème par l’emploi raisonné de bandes d’aluminium de section convenable et l’application à l’électro-aimant inducteur de principes de construction rationnels, inspirés des études de Ewing et de Weiss. La sensibilité a été ainsi triplée.

Élévation.

Plan.

Fig. I. — Disposition des pièces polaires et des pièces de concentration en fer doux des oscillographes bifilaires.
Les pôles coniques de Ewing sont utilisés en remplaçant l’isthme par de petites pièces polaires en biseau (fig. 2), entre lesquelles on ménage un petit entrefer de 0,6 mm à 1 mm ; la fig. 3 indique en gros le mode de construction pour un oscillographe double.

Dans ce cas, il y a deux entrefers semblables séparés par une petite pièce de fer, et chacun comprend un bifilaire. L’ensemble n’occupe pas plus de 20 mm de largeur, et grâce à la forme conique des pôles adjacents, le champ est très concentré et atteint un maximum élevé dans les entrefers, même avec un électro-aimant de 30 kg seulement, dont les diverses parties sont parfaitement proportionnées. On fait également des oscillographes triples avec un électro de 55 kg. Le montage et l’emploi de l’appareil sont grandement facilités par le dispositif que j’ai adopté pour les bifilaires et les pièces polaires de l’électro ; celles-ci forment, avec des entretoises en bronze qui en maintiennent l’écartement et une