Aller au contenu

Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cessairement local de ces croyances théologiques. Adoptées dans les pays où elles se trouvent en rapport avec un ensemble déterminé de besoins, et où les antécédents les ont successivement préparées, elles échouent radicalement dans tous les milieux différents, et le titre d’universelle qu’elles adjugent, reste comme une expression du problème qu’elles se sont proposé, et de leur impuissance à le résoudre.

Ces croyances ne peuvent être ni universelles ni durables.

La religion émanée de la science peut seule devenir universelle, et résoudre enfin ce grand désir d’une unité intellectuelle et morale de tous les peuples de la terre, qui depuis deux mille ans a toujours préoccupé les grandes âmes.

La papauté a essayé de régler l’activité extérieure de l’Occident, et malgré les préjugés révolutionnaires à cet égard, on doit reconnaître que si elle a échoué au fond, à cause de l’insuffisance de la doctrine, elle a du moins beaucoup diminué