Aller au contenu

Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et adouci la violence de l’oppression. Mais, même cette intervention insuffisante s’est affaiblie de plus en plus à mesure que l’autorité sociale de la papauté sur l’Occident diminuait, et depuis le siècle dernier, l’action extérieure des peuples avancés a été radicalement déréglée.

Le positivisme qui vient installer enfin la prépondérance de la morale pour le règlement de toutes les relations humaines, peut seul poser les principes d’après lesquels doivent être dirigés les rapport extérieurs des peuplés avancés avec ceux qui le sont relativement moins.

Au fond ces principes se réduisent essentiellement à ceci :

1o Dégager les relations commerciales de l’Occident avec le reste de la terre, de toute tentative d’oppression politique ;

2o Remplacer un mépris superficiel pour les religions de ces peuples, par l’appréciation de la valeur relative de ces doctrines. Elles sont adap-