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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/135

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principalement animés par le désir du succès, et ne considéraient les daims que comme en étant le gage. Les jeunes gens qui étaient encore garçons voyaient avec plaisir la chance qui leur était offerte d’obtenir tout à la fois et des honneurs littéraires et une épouse charmante.

Quand le jour de l’examen arriva, ils firent les plus grands efforts pour mériter une si belle récompense, et l’examen fini, loin de penser à retourner chez eux, ils restèrent tous en place pour apprendre de suite le résultat du concours.

Trois jours après, on publia une liste où il y avait environ dix personnes par district désignées pour être examinées de nouveau. Ceux qu’on avait choisis se doutèrent bien que le second examen avait moins pour but de déterminer leur mérite littéraire que celui de leur