Aller au contenu

Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sur l’enveloppe de leurs compositions s’ils étaient mariés ou non, au lieu de marquer leur âge, suivant la coutume, ajoutant que l’examen périodique pour les degrés littéraires n’étant pas éloigné, il souhaitait de se former d’avance une idée du mérite des candidats ; que, pour ceux qui n’étaient pas mariés, deux charmantes filles seraient le prix accordé ; qu’aux autres déjà mariés on donnerait une paire de daims très-rares, et que ceux qui emporteraient le prix seraient les premiers candidats littéraires de l’année.

Dans l’endroit où se font les examens, il y avait un bâtiment vacant. Le juge envoya chercher la mère avec ses deux filles pour les établir dans l’étage supérieur et fit mettre les daims dans un endroit au-dessous. Dès que l’avis fut publié, il éveilla l’ardeur de tous les candidats des districts environnans. Ceux qui étaient déjà mariés étaient