Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/147

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une nouvelle destinée et que l’explication qu’il venait de donner était admirable ; ils conseillèrent à Tsi-tsin de renoncer à sa résolution et de se joindre aux dames pour remercier le juge. Il n’y avait pas d’alternative pour Tsi-tsin et il fut obligé de céder. Accompagné des deux dames, il se tenait debout devant le juge et tous trois saluèrent leur bienfaiteur. Tsi-tsin demanda alors son cheval et accompagna les deux chaises ornées chez lui. Lorsqu’il fut parti, on distribua les récompenses inférieures. Tous ceux qui avaient été témoins du bonheur de Tsi-tsin s’écrièrent que sa félicité égalait celle des dieux immortels et qu’il en était redevable à l’estime que le juge faisait du talent et du mérite.

Trois personnes seulement avaient réussi à cet examen ; les droits de la quatrième n’étaient que supposés et il