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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/146

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femmes, lorsque sa mauvaise fortune l’avait empêché d’être uni à une seule. « Ce qui est arrivé aujourd’hui, dit le juge en riant, est exactement conforme à votre destinée. En vous interdisant un mariage unique, on a voulu dire que vous ne pourriez former un couple. Si vous épousiez une seule femme, alors vous feriez un couple et vous pourriez redouter les fâcheuses influences de votre destinée ; mais maintenant que vous allez avoir deux femmes, il y aura une personne de plus que le couple et cela s’accordera merveilleusement avec la prédiction. Ceci fait voir que tel en était le véritable sens, et par conséquent vous n’avez plus à craindre le retour de vos malheurs passés. »

Lorsqu’il eut fini de parler, tous les assistans exprimèrent leur approbation, en disant que ce jour-là la décision du juge avait commencé pour Tsi-tsin