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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/151

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LA MATRONE
DU PAYS DE SOUNG.


Les richesses et les avantages qui les suivent sont comme un agréable songe de quelques momens.

Les honneurs et la réputation ressemblent à un nuage brillant, mais qui est bientôt dissipé. L’affection de ceux-là mêmes que la chair et le sang unissent, n’est le plus souvent qu’une vaine apparence.

Les amitiés les plus tendres se changent quelquefois en de cruelles inimitiés.

Gardons-nous d’aimer à porter un collier parce qu’il est d’or, Et des chaînes, parce qu’elles sont de pierreries.