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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/186

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trouverais pas même à qui emprunter. Voila, madame, ce qui l’arrête.

— Ces trois obstacles, répondit-elle, vont être levés à l’instant, et il ne faut pas beaucoup y rêver. Quant au premier article : cette machine lugubre, que renferme-t-elle ? Un corps inanimé, dont on n’a rien à craindre. J’ai dans un coin de mon terrain une vieille masure ; quelques paysans du voisinage que je ferai venir y transporteront cette machine, sans qu’elle paraisse ici davantage. Voilà déjà un obstacle levé.

Quant au second article, ah ! vraiment feu mon mari était bien ce qu’il paraissait être, un homme d’une rare vertu et d’une grande capacité. Avant de m’épouser, il avait déjà répudié sa seconde femme : c’était un beau ménage, comme tu vois. Sur le bruit de sa réputation, qui était assez mal fondé, le dernier roi de Tsou lui envoya de