Aller au contenu

Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que ses dettes ne surpasseront pas le montant de ce qu’il aura réalisé, il demandera un prix élevé pour sa maison, et il ne se décidera pas à la vendre à bon marché. Il faut donc attendre un peu plus tard, c’est-à-dire l’instant où ses dettes se seront accrues au point où, forcé de vendre sans différer, il se verra contraint d’accepter nos propres termes. Telle est la conduite qu’il nous faut tenir ; ainsi, allez, et ne vous inquiétez pas davantage à cet égard. »

Le fils applaudit et acquiesça au discours de son père. Les dettes de Iu-sou-chin s’accrurent en effet d’année en année, et ses créanciers en vinrent à se rassembler chaque jour devant sa porte pour réclamer ce qui leur était dû ; il en était même parmi eux qui ne voulaient plus se retirer. La maison qu’il bâtissait ne put pas être achevée,