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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/36

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avec légèreté. Le propriétaire de la maison vint le trouver ; le père et le fils, quoique brûlant du désir d’être en possession de ce qu’il leur offrait, répondirent froidement « qu’ils n’en avaient pas besoin. » Ils eurent l’air ensuite de céder à ses supplications, et sortirent avec lui, mais ils ne jetèrent sur sa maison qu’un regard indifférent, et comme si elle leur déplaisait, ils dirent « qu’elle était mal bâtie ; que les appartemens ne convenaient pas à des gens comme il faut, et que ses avenues contournées n’étaient bonnes qu’à faire perdre du temps. Les portes sculptées avec soin n’étaient pas assez fortes pour résister aux voleurs ; les chambres se ressemblaient toutes ; la situation était humide et l’air épais ; il était peu surprenant qu’il ne trouvât pas à s’en défaire ; les fleurs et les bambous ressem-