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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/37

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blaient à des plantations de mûriers[1] et de chanvre ; il faudrait constamment servir du vin et des collations à tous les oisifs qui en feraient leur lieu de rendez-vous ; une telle maison n’était propre qu’à être convertie en un couvent de femmes ou de bonzes[2] ; et si le nouveau propriétaire voulait faire construire dans l’intérieur des appartemens pour ses enfans, il ne saurait où en trouver la place.

Iu-sou-chin avait, dès l’aurore de sa vie, mis à son ouvrage tout le sang de son cœur, et voyant maintenant que, loin d’obtenir l’approbation des autres,

  1. On ne cultive les mûriers à la Chine que pour l’éducation des vers à soie, et on ne les laisse en conséquence croitre qu’à la hauteur d’un arbrisseau ordinaire.
  2. Les noms dans l’original sont An-thang et Sse-youan. Le premier s’applique aux résidences des religieuses, et le second à celles des religieux de la secte de Fo.