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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/43

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LES TROIS ÉTAGES CONSACRÉS.

Avant qu’il se fût défait du reste de sa propriété, ces trois titres, quoique bien choisis, étaient encore vainement appliqués. Il ne s’était point réellement servi de ces appartemens, excepté ce pendant de celui du rez-de-chaussée ; car, comme il aimait beaucoup à recevoir du monde, si quelqu’un venait d’un lieu un peu éloigné pour le visiter, il y faisait aussitôt dresser un lit, et dans ce cas, le titre de Consacré aux hommes était certainement justifié ; quant aux deux pièces supérieures, il ne s’y était jamais établi. Maintenant qu’il ne lui restait plus ni pavillons ni jardins, l’appartement consacré aux anciens était le seul où il pût lire et écrire, comme celui qui était « consacré au ciel » était l’unique abri qui lui restât contre la foule et le bruit. Il y