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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/71

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de la veuve l’assaillirent en masse, et tous l’accusèrent auprès du Tchi-hian ; dans le cours d’une seule année, il eut à soutenir un grand nombre de procès qui lui enlevèrent la meilleure moitié de sa fortune. Maintenant il gémit sous le poids d’un malheur plus grand encore. Il est en prison, et ce n’est pas l’argent qui peut l’en tirer ; un personnage puissant peut seul opérer sa délivrance. Si un tel protecteur daigne se charger de son affaire et la traiter comme si elle le concernait lui-même, il pourra alors recouvrer sa liberté. Votre seigneurie peut donc seule nous secourir aujourd’hui, d’autant plus que cette affaire la regarde elle-même. Elle appartient à votre seigneurie autant qu’à mon époux. Voilà pourquoi il s’est décidé à vous écrire et à me commander de venir au-devant de vous pour mettre sous votre protection nos person-