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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/78

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CHAPITRE III.


Iu-ke-wou, après avoir congédié cette femme, continua sa route. Il se mit, par la pensée, à la place du magistrat chargé de juger cette affaire, et il la considéra sous tous ses aspects. Ce trésor sans doute, se dit-il, n’a jamais appartenu à mes ancêtres ; car, si l’on supposait qu’ils en furent les propriétaires, comment expliquerait-on l’ignorance où leur fils est resté à cet égard, et le peu d’empressement de mes parens à le réclamer ? La personne qui en connaissait l’existence et qui l’a révélée