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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/84

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avait sans doute été déposé par vos ancêtres. Je suis venu vers vous, d’abord pour vous rendre mes hommages, et ensuite pour vous supplier de m’informer de ce que vous savez à cet égard.

Ke-wou répondit : « Ma famille a été pauvre pendant plusieurs générations, et aucun de mes aïeux les plus proches n’a jamais rien accumulé. En conséquence, si je me hâtais témérairement de réclamer ce trésor, je me donnerais une mauvaise réputation. Mais de ce que je ne pense pas que ce trésor ait appartenu à mes ancêtres, il ne s’ensuit point nécessairement qu’il ait été caché par des voleurs dans la maison autrefois vendue par mon père. Je vous conjure donc de continuer vos recherches, afin d’arriver à la vérité, et si vous pouvez convaincre le prisonnier Thang de culpabilité, alors il méritera d’être puni.

Le Tchi-hian dit : « À l’époque où votre