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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/87

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jeter du jour sur cette affaire obscure et difficile. »

L’intendant rentra et revint quelques momens après. « Ma maîtresse, dit-il, m’ordonne de vous informer que la personne qui vit le rat blanc habite une contrée lointaine, et qu’elle est du fou de… et du hian de… Il n’est point encore mort, et il possède une grande fortune. C’est un homme éminent par ses vertus, qui attache peu de prix aux richesses, et qui était lié à mon maître par les nœuds de la plus étroite amitié. Voyant que son ami avait vendu ses jardins, et qu’il serait peut-être aussi obligé de se défaire du petit bâtiment qui lui restait, il offrit de lui fournir l’argent nécessaire pour racheter sa propriété ; mais comme mon maître ne voulut pas l’accepter, il ne le pressa pas davantage sur ce point. Ce fut au moment de son départ qu’il dit ce que vous savez. » Le